Parloir


Renaud Escande

Courrier :
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Dans la même série

Le temps du Christ, Philippe Dockwiller

La philosophie juive comme guide de vie, Hilary Putnam

Heidegger, Aristote, Platon, de Hadrien France-Lanord 03 11

Héroïsme et victimisation, de Jean-Marie Apostolidès 03 11

SUITE…

 

Du même auteur

Kupka et le Cantique des Cantiques Musée d'Histoire du Judaïsme 10 05

SUITE…

Philosophie

Henri Lacordaire

Anne Philibert

Orphelin de père à quatre ans en 1806, le jeune Henri Lacordaire était voué par sa mère à illustrer le nom de sa famille en devenant juriste, comme son grand-père maternel, conseiller au Parlement de Bourgogne avant la Révolution de 1789. Les circonstances en décidèrent autrement. Son retour au catholicisme, en 1824, dévia sa route. Prêtre en 1827, sans vocation de prêtre de paroisse, Lacordaire cherche sa place dans une Église de France marquée par les destructions révolutionnaires et l’ordre napoléonien. Dans la foulée de la Révolution de 1830, il fait son entrée dans le débat public. C’est une place qu’il ne quittera plus – malgré sa vocation dominicaine – jusqu’à sa mort, en 1861. Il ne se contente pas de refonder les Dominicains en France. Doté d’un courage héroïque, cherchant toujours où est son devoir, soutenu par son amour du Christ crucifié, il n’élude aucune des crises traversées par sa patrie et par l’Église. Révéré par beaucoup, poursuivi cependant par des calomnies sans nombre, il assume la destinée singulière qui a fait de lui « un homme public dans l’ordre surnaturel ».

Renaud Escande 01 16
* Aux Éditions du Cerf

LA LETTRE
vous informe
de l'actualité de
LaCourDieu.com

Votre courriel :

Merci d'indiquer
le n° du jour (ex: 21 si
nous sommes le 21 juin).